Après le réseau de Nayrac installé en 2010, ce second projet Figeacois sera implanté dans le centre, sur un terrain mis à disposition par la ville et situé sous le collège Masbou.
Représentant un investissement de plus de 5 millions d’euros pour le Syded, ce 16ème réseau qui sera mis en service en 2024, sera le plus gros réseau réalisé jusqu'à ce jour. Cette future installation assurera notamment le chauffage des principaux bâtiments publics de la ville tels que l'hôpital, le collège Masbou, le lycée Champollion, les maisons de retraite et l'Astrolabe. De fait, il permettra d’économiser le rejet de 2 450 tonnes de CO2 par an et contribuera à l’objectif du Syded qui est d’apporter une solution alternative dans ce contexte de crise énergétique et de réchauffement climatique.
Réunion publique
Le 15/02/2023 s'est tenue la réunion publique d'information à destination des potentiels abonnés et des riverains du futur système de chauffage collectif au bois. En effet, une centaine d’habitations se trouvent sur le tracé des trois secteurs prochainement desservis et ces riverains pourront s’ils le souhaitent, être raccordés au réseau et ainsi bénéficier de ce système de chauffage économique et écologique.
Des rejets atmosphériques très surveillés
La future chaufferie de Figeac est une ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement). À ce titre, elle sera soumise à des contrôles indépendants et réguliers de ses rejets atmosphériques.
Dans un souci de performance environnementale, le Syded a choisi un matériel de filtration des fumées garantissant des rejets bien en deçà des normes en vigueur qui imposent des rejets atmosphériques inférieurs à 50 mg/Nm3.
C’est actuellement le cas sur la chaufferie exploitée par le Syded à Gourdon depuis 2016 qui est équipée du même système de filtration des fumées. Ces rejets annuels ne dépassent pas 3 mg/Nm3, équivalents à trois foyers ouverts.
Les avantages du réseau de chaleur
Depuis 2007, le Syded installe des réseaux de chaleur dans le Lot. Aujourd’hui présents dans 13 communes, ces réseaux sont initialement nés de l'idée de valoriser des déchets de bois voués à l'abandon. La première source fut les palettes non traitées apportées en déchèterie. Puis, pour assurer l’approvisionnement de ses réseaux au bois actuels et futurs, le Syded a diversifié ses ressources : récupération du bois des déchets de jardins apportés en déchèterie, valorisation des rebus de l’industrie du bois, résidus de la gestion forestière et bois issu des chantiers d’élagage du Département et de certaines communautés de communes.
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SYnergies n° 30 - La chaleur renouvelable "MADE IN LOT"